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lundi 11 avril 2011

Frontière linguistique, en dix mots




Frontière
Passer une frontière est toujours quelque chose d'un peu émouvant: une limite imaginaire, matérialisée par une barrière de bois suffit pour tout changer, et jusqu'au paysage même. C'est le même air, c'est la même terre, mais la route n'est pas tout à fait la même, la graphie des panneaux routiers change, les boulangeries ne ressemblent plus tout à fait à ce que nous appelions, un instant avant, boulangeries,les pains n'ont plus la même forme.

Georges Perec, Espèces d'espaces. 
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accueillant
agapes
avec
chœur,
complice
cordée
fil
harmonieusement
main
réseauter....................................................................................................................................................................
 Poser la main sur la barrière de bois qui matérialise la frontière nous amène à nous poser des questions devant ce paysage peu accueillant  , avec une certaine  appréhension :

Trouverons-nous des regards complices pour  nous aider à décrypter la graphie des panneaux routiers ?
Pourrons-nous sur cette terre nouvelle, réseauter, harmonieusement et d'un même choeur ?
Saurons-nous nouer les fils d'une même cordée?
Si les pains n'ont  plus la même forme, dans ce que nous appelions boulangeries,un instant auparavant,  quelles agapes nous attendent ?

 Miss Yves, Espace linguistique

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