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dimanche 4 mai 2008

Calvino pastichant Verlaine, Sonnet inversé



Résurrection

En marchant j'allais, rêvant Diomira,
Clochers en pagaille, théâtre en cristal,
Soirée automnale et coq matinal !

Le saphir brillait, l'or à dix carats,
Parmi les étains, devant les boutiques,
Du tungstène enfin, parade électrique !

Cette nuit plus grave et non moins croyant,
Mais sachant la vie, qu'il faut qu'on envie,
J'ai pu répéter la paramnésie,
Sans me rénover par trop cependant .

Toi! Métempsychose égare le temps,
Mais, fi des terrasses et des friteries !
Et j'ouïs toujours la femme qui crie,
Minute sonnante , abîme du temps .

Miss Yves

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